Avec François Lanel, metteur en scène de la compagnie l’Accord sensible, on connaît le point de départ, moins le point d’arrivée, et « mine de rien » le spectacle se construit toujours entre associations d’idées, improvisation et jeux sur les textes et les choses. Les Acteurs de bonne foi de Marivaux constituent donc un point de départ privilégié pour lui et le groupe des HK en études théâtrales; cette mis en abyme d’une pièce où l’on demande à chacun de jouer une histoire en restant tout à fait lui-même a de quoi égarer, et reposer à nouveaux frais, et de façon diaboliquement concrète, les fondamentaux du théâtre: « qui parle quand je joue? ».
